Les riverains montois ne désarment pas contre le projet Belfius Immo, avenue Jean d’Avesnes
Ils viennent de rencontrer les autorités communales pour leur remettre un manifeste signé par plus de 500 personnes.
Cela fait déjà quelques années que la S.A. Belfius Immo planche sur son idée. L’entreprise avait même modifié son premier projet et entré une nouvelle demande de permis unique. Avenue Jean d’Avesnes à Mons, l’objectif est de créer un parking souterrain, des logements, une crèche… Mais les riverains se mobilisent toujours et ne baissent pas les bras, loin de là. Ils viennent de remettre aux autorités communales montoises un manifeste signé par plus de 500 personnes. Cliquer ici pour voir le texte du manifeste.
« Ce manifeste souligne avant tout la volonté des Montois d’un développement harmonieux de leur ville et le besoin criant de voir fleurir des projets qui fassent sens dans un contexte de dérèglement climatique mais aussi de crises énergétique et sociale », souligne le collectif des riverains.
Et de préciser que pour eux, ce n’est pas le cas du projet Belfius, même modifié. « Une architecture hors contexte et publicitaire, un encombrement excessif ou encore des nuisances majeures pour tout un quartier… Mais pas seulement. Car il ne s’agit pas – comme certains voudraient le faire croire – d’un « syndrome NIMBY » (Ndlr : « not in my back yard », ce qui signifie « pas près de chez moi ») ou d’une révolte conservatrice… Bien au contraire ! Nous estimons qu’à l’heure où les dérèglements climatiques (sécheresses, canicules, inondations ou incendies…) devraient logiquement conduire nos sociétés démocratiques à poser des choix forts, nous constatons que le projet proposé s’est tout au plus « verdurisé » et ne vise in fine qu’un investissement immobilier de plus. »
Les riverains ajoutent encore : « Nous soulignons notamment la destruction d’un bâtiment d’à peine 30 ans (!) ainsi que la bétonisation d’espaces verts dans un centre-ville qui en a plus que jamais besoin. (…) »
Les riverains appellent donc la Ville de Mons à prendre position contre le projet. Le collège échevinal va en effet devoir se prononcer sur l’obtention du permis d’urbanisme du projet présenté en deuxième mouture.